Après une période d’un mois de travaux manuels en vue de renforcer le relèvement économique local et la réhabilitation des infrastructures sociales et économiques, les bénéficiaires du projet « Projet de Renforcement de la Résilience Communautaire à travers la Promotion de l’Emploi en Faveur des Jeunes à Risque », ont suivi une formation dans le but de former des coopératives de production. Ce projet est financé par le PNUD et exécuté par COPED, organisation locale de mise en œuvre du projet Cette activité s’est déroulée dans trois centres: Gitaza, Magara, et Rumonge.
Au centre de de Magara, en Commune Bugarama au chef-lieu de la province Rumonge, les activités ont démarré par l’identification et la formation des groupes de travail par les bénéficiaires eux-mêmes. Le formateur, Dr Adrien Nahimana a souligné qu’appartenir dans une coopérative est volontaire, que celui qui ne veut pas travailler en association est libre de travailler seul. Mais il les a conseillés de bien vouloir travailler en association pour s’entraider. Tous les participants ont préféré travaillé en association, et la formation a débuté. Chaque groupe a eu un questionnaire à réponde, et toutes ces questions leur préparaient à mettre en place leurs coopératives.
Au centre de Gitaza, une formation similaire a été dispensée par Madame Espérée. Elle a elle aussi focalisé sur l’importance de travailler en coopératives et l’élaboration des projets. Dans les exercices en groupes, chaque groupe a identifié son projet qu’il a présenté et défendu.
En marge de ces formations, l’équipe de facilitateurs a procédé à l’identification des ateliers artisanaux qui aideront dans la formation des bénéficiaires du projet HIMO qui souhaiteront l’un ou l’autre art pour leur autopromotion. Ont été identifiés: un atelier de coiffure, un atelier de couture, un atelier de soudure, réparation moto et boulangerie.
Signalons que ces bénéficiaires ont commencé par des travaux d’aménagement des pistes et la préparation des pépinières d’arbres agroforestiers. Rappelons aussi que ce projet constitue trois phases. La première phase se portait sur la tenue de réunions de sensibilisation avec les jeunes sur les objectifs du projet en vue de susciter leur adhésion : au cours de ces réunions, des comités de jeunes à partie sexuelle égale sont mis en place 50 jeunes femmes et 50 jeunes hommes dans chacune des trois localités. Cette phase est déjà clôturée.
La deuxième phase, qui allait du troisième mois au huitième mois, porte sur la réhabilitation effective des infrastructures, dont les travaux auxquels ces jeunes femmes et jeunes hommes vont participer, qui permettront à ceux-ci de gagner de l’argent (cash for work). A Gitaza, à Magara et Rumonge, ces activités ont déjà commencé.
La troisième phase portant alors sur cette création d’associations sur une base volontaire