Dans le cadre de la mise en œuvre du projet : « Prévenir les conflits et construire la paix en s’attaquant aux facteurs d’instabilité et de conflit associés au déplacement forcé entre le Burundi et la Tanzanie », sur le financent de PNUD , le Conseil pour l’Education et le Développement (COPED) a organisé au mois de septembre dans la Commune Kayogoro des activités de développement communautaire, des travaux de Haute Intensité de Main d’œuvre HIMO (Cash for work), des formations en Genre et Droits humains en autonomisation de la femme et un plan d’affaire en éducation financière.
En effet, l’objectif principal de ces activités était de structurer les bénéficiaires en coopératives pour relever leur état économique mais aussi diminuer, limiter ou éradiquer les déplacements forcés entre le Burundi et la Tanzanie.
Les bénéficiaires de ces activités ont été regroupés en 13 coopératives chacune comportant un président, un vice-président, un secrétaire et 3 conseillers. « Nous leurs avons expliqués qu’ils doivent entrer en action très rapidement pour contribuer au développement individuel d’abord, puis de leur milieu communautaire ensuite, pour pouvoir vivre une vie véritable, qu’ils doivent transformer leurs rêves en une réalité concrète, qu’ils doivent développer leur leadership pour pouvoir concrétiser leurs missions et promouvoir une réelle cohésion sociale, nous leur avons encouragé à mettre à profit leurs talents et en faire bénéficier aux autres », confie Monsieur Janvier Niyonsaba, encadreur du projet à Kayogoro et agent de COPED.
Signalons que les 13 coopératives ont déjà commencé à élever des porcs et des chèvres. En guise d’exemple, la coopérative NAGUKA de la colline Butare a 4 porcs ; la coopérative DUFATANEMUNDA de la colline Borera a 4 chèvres ; la coopérative TWIYUNGE de la colline Buhema 3 porcs et 2 chèvres, la coopérative GIRUMWETE de la colline Kibimba a 4 chévres ; la coopérative AKAMAHORO de la colline de la colline Kiyange a 2 porcs et 2 chèvres ; pour ne citer que celles-là.
En conclusion, le COPED se réjouit du résultat déjà atteint en ce qui est du démarrage des activités génératrices de revenus avant même les déblocages des fonds épargnées. Nous avons une lueur d’espoir qu’à la fin du projet, les bénéficiaires seront déjà motivés et formés pour pouvoir voler de leurs propres ailes.
Divine Irakoze