Dans le cadre du projet Renforcer la protection, la résilience et la cohésion sociale au niveau communautaire dans les principales zones de retour pour soutenir la réintégration durable des rapatriés au Burundi et promouvoir la paix », le COPED, avec l’appui financier de Peace Building Fund, PBF et UNFPA, a organisé, en dates du 12 au 13 novembre et du 27 au 28 novembre 2018, 8 dialogues communautaires dans les quatre communes de la zone d’action (Busoni en province Kirundo, Gisuru en province Ruyigi, Kayogoro en province Ruyigi et Giteranyi en province Muyinga). Par commune, ces dialogues qui ont rassemblé 120 personnes dont 90 jeunes bénéficiaires de ce projet et 30 représentants de différentes institutions œuvrant dans chacune des 4 communes. Ces deniers ont été clôturés par une caravane musicale.
Ces dialogues sont intervenus après que 50 de ces jeunes aient reçu une formation sur des thèmes clés comme la communication non violente, la citoyenneté, la résolution pacifique des conflits et bien d’autres thèmes qui ont touché les cœurs des participants. Ces thèmes ont déjà enclenché un processus de changement chez ces bénéficiaires et chez les populations de ces communes, comme l’ont témoigné certains de ces jeunes. Ils demandent cependant que l’administration locale, surtout les chefs de collines, les chefs de zones et les responsables des confessions religieuses leur donnent l’occasion et les aident à disséminer ces enseignements dans le reste de la population de leurs communes. Les responsables administratifs et religieux qui ont participés à ces dialogues communautaires ont beaucoup salué l’initiative du COPED et ses partenaires (UNFPA) et ont promis soutenir ces jeunes en les invitant dans les réunions qu’ils tiennent régulièrement. Dans nos prochaines publications, nous vous ferons part des témoignages des jeunes bénéficiaires du projet et d’autres participants aux dialogues, sans oublier l’ambiance des caravanes musicales.
Vous sauriez que les 90 jeunes par commune ont été identifiés en collaboration avec l’administration locale à raison de 50% rapatriés et 50% hôtes ; 50% garçons et 50% filles, de 16 à 35 ans et chaque colline des 4 communes étant représentée ; Ces jeunes sont organisés en clubs de paix. C’est à travers ces clubs de paix qu’ils vont continuer à agir comme médiateurs communautaires et levain du changement communautaire.
Diomède Mujojoma