Dans le cadre du projet Biraturaba twese, exécuté par le COPED (Conseil Pour l’Education et le Développement) en collaboration avec le CNEB (Conseil National des Eglises du Burundi) financés par Christian Aid, a organisé un atelier de validation préliminaire des documents de politique Nationale de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et des Métiers, ainsi que son plan stratégique de mise en œuvre, en dates du 22 et 23 septembre 2021. C’était dans le but de contribuer à l’amélioration de la qualité de la formation professionnelle au Burundi à travers l’ajustement des curricula qui tiennent compte des besoins des jeunes en quête d’emploi et de la demande sur le marché du travail. L’atelier qui s’est tenu dans l’une des salles de conférence de la Paroisse Saint Michel de Bujumbura, a rassemblé 100 personnes représentant la DGETFPM, le CNEB, les DPE, les DCE, les partenaires techniques et les journalistes.
Cet atelier qui a été rehaussé de la participation du Directeur Général de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et des Métiers (DGETFPM) en sa personne, avait pour objet de (A) Dégager les forces, les faiblesses et les menaces qui sont dans le domaine de la formation professionnelle ; (B) Accoucher les solutions de nature à améliorer la qualité de la formation professionnelle au Burundi et ; (C) Recueillir les engagements des parties prenantes pour une formation professionnelle de qualité et répondant aux besoins des récipiendaires.
Au cours des travaux en groupes, les participants ont pu relever des forces et faiblesses qui émaillent le secteur de l’enseignement technique et professionnel. Parmi les forces soulignées, il y a (1) un cadre institutionnel qui met en évidence la volonté politique par l’unification des trois volets à savoir l’Ecole Technique, l’Ecole des Métiers et la Formation Professionnelle dans une même direction générale ; (2) Volonté politique du Gouvernement de travailler en synergie avec les intervenants dans le secteur ; (3) Existence du Cadre National de Qualification et de Certification (CNQC) ; (4) Existence du Cadre de Partenariat Public Privé (PPP) pour une meilleure adéquation formation-emploi ; (5) Existence de certains outils juridiques du sous-secteur de l’Enseignement et formation technique et professionnelle ; (6) Existence des organes chargés du pilotage, et (7) Existence des jeunes en besoins de formation au Burundi.
Quant aux faiblesses, les participants ont pu relever celles liées à l’accès, à la qualité de la formation, à la Gouvernance et des faiblesses liées à l’insertion. Heureusement, des opportunités se dessinent aussi à l’horizon, même si des menaces ne manquent pas.
A ces forces, faiblesses, opportunités et menaces relevés, les participants ont alors, au deuxième jour, arrêté des stratégies de la politique nationale de l’EFTP ainsi que les sources de son financement.
Signalons que le COPED, à travers ce projet Biraturaba twese, en collaboration avec CNEB sous le financement de Christian Aid, voudraient appuyer une partie des jeunes vulnérables publiquement identifiés dans les provinces de Makamba et Rumonge à sortir de leur vulnérabilité au travers d’un enrôlement dans les structures de formation professionnelle qui leurs sont proches. Le projet Biraturaba twese a une durée de deux ans.
Diomède Mujojoma